Du Cercle Historique Blanquefortais et de Connaissance d’Eysines à Michel Baron

En octobre dernier, Michel Baron, extrêmement fatigué a pris la décision de quitter Eysines et d’aller vivre auprès de sa famille. C’est pour lui une nouvelle vie qui commence, hélas trop loin de nous !

Du Cercle Historique Blanquefortais :

Michel a rejoint le CHB dès sa fondation en 2012 ; il était déjà lancé dans la recherche historique dans la mesure où Blanquefort détenait les archives du canton depuis la Révolution.

Nous le connaissions depuis les années 1980 en fréquentant les mêmes associations généalogiques et nous avions été attirés par sa connaissance des archives de Blanquefort et d’Eysines et sa fréquentation des archives départementales.

Il nous a beaucoup enrichi par ses précisions historiques et la minutie de son travail. Ses recherches nourrissent le site « portedumedoc ». Vous indiquez son nom dans les index de recherches…

Merci, Michel, pour ton apport et ta gentillesse.

De Connaissance d’Eysines :

Michel Baron, un des membres fondateurs de notre association, en fut le premier président durant quelques années.

Avec patience, il a déchiffré et exploité une grande partie des pages manuscrites de Daniel Sibassié, poursuivant ainsi le travail de notre premier « historien » eysinais. Il a aussi passé de longues heures aux archives départementales. Avec minutie, il a relevé et étudié les registres paroissiaux, les documents de la Prévôté, les actes notariés… concernant la population eysinaise sous l’Ancien Régime, et plus particulièrement au XVIIIe siècle. Il s’est aussi intéressé à l’histoire des grandes propriétés terriennes détenues avant la Révolution par des seigneurs laïques ou religieux.

Ancien officier de l’Armée de l’Air, il a accordé toute son attention et sa persévérance à l’étude de l’histoire militaire du XVIIIe siècle, de la Révolution et de l’Empire. Afin d’établir le Mémorial d’Eysines, il a recensé les morts des différents conflits des XIXe et XXe siècles : guerres impériales, guerre de 1870, guerres mondiales, guerre d’Indochine et d’Algérie.

Enfin, sans son précieux travail, une partie de l’histoire d’Eysines resterait donc inconnue ou presque.

Sa mémoire incroyable lui a toujours permis de répondre à nos nombreuses questions sans consulter ses écrits ! Sa gentillesse, son sourire nous manquent déjà, même si grâce au téléphone et à Internet nous échangeons de nombreux messages.