Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019

Nous étions une bonne vingtaine de personnes pour cette dernière balade eysinaise de 2019.Nous en profitons pour remercier tous celles et ceux qui ont participé au cours de cette année à nos trois balades et à nos deux conférences. Nous préparons déjà l’année 2020 qui vous réservera de nouvelles découvertes eysinaises.

Nous remercions aussi les deux conseillers municipaux qui étaient avec nous : Sandrine Marsan et Nicolas Ong.

Les photos sont de Michel Legros

 

Cette visite est le résultat des recherches faites aux archives municipales (délibérations du conseil municipal, fichiers du cimetière et des concessions, états nominatifs) depuis cet été 2019, par Dany, Marie-Hélène, Elisabeth et Michel L., pour les tombes et l’installation du cimetière. Cependant nous nous sommes appuyés sur les écrits de M. Daniel Sibassié pour la période de 1855 à 1867, les registres des délibérations du conseil municipal restant introuvables. Enfin, le monument aux enfants d’Eysines a été l’objet des recherches de Michel Baron.

Nous nous sommes donc d’abord intéressés à l’histoire de ce cimetière puis nous avons présenté les principaux monuments qui s’y trouvent.

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019

Installation et agrandissement 

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, le cimetière entoure l’église romane située sur la place du 4 septembre. Cependant, au cours des siècles, le cimetière devient trop petit et on finit par mettre les tombes les unes au-dessus des autres ce qui explique que l’église soit à un niveau plus bas. Dès 1849, cette exiguïté du cimetière fait envisager son transfert au conseil municipal. Un terrain est proposé à l’Allemagne mais le préfet rejette cette solution car l’endroit est trop humide. En 1855, la proposition de le placer autour de la nouvelle église n’est pas acceptée non plus. Enfin, en mars 1857, le conseil municipal valide l’achat à la famille Ponson d’un terrain de 67 ares au lieudit La Mission. En août 1861, le muret le délimitant est construit.

Dès 1858, le cimetière semble recevoir ses premières sépultures, mais l’achat des concessions perpétuelles débute le 25 mars 1866. En 1866, 1867 et 1868 quatre concessions sont acquises chaque année puis huit en 1869, cinq en 1870 etc… Dans les années 1880 à 1895, l’activité maraîchère connait une belle prospérité et les familles font construire ou reconstruire leurs maisons et en même temps achètent une concession au cimetière. En 1900, il y a cent cinquante-quatre concessions à perpétuité mais nous ne savons pas combien de concessions temporaires. Les sépultures à perpétuité se trouvent au bord des allées principales, les autres sont à l’intérieur de ces « carrés ».

En 1928, la première extension, autour de la croix du sable sur le terrain communal, est faite puis vers 1950/60 la seconde dans le triangle le long de la rue du Taillan. En 1960, les achats de terrain à M Eyquem puis à M Brondeau vont terminer les agrandissements de ce cimetière qui a alors les contours d’aujourd’hui.

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019

Les croix 

Elles sont au nombre de deux, chacune ayant été déplacée pour être implantée en ce lieu.

La croix de pierre, dite « croix du sable », actuellement à quelques mètres de l‘entrée principale. C’est une croix très ancienne puisqu’elle porte la date de 1542. En janvier 1839, nous trouvons la première mention de cette croix : dans une délibération du conseil municipal concernant le choix de l’emplacement de la future mairie-école, la « place communale de la croix du sable » est désignée. Le 27 juin 1871, Léo Drouyn vient à Eysines, il décrit la croix, qui pour lui est la croix de l’ancien cimetière qui entourait l’église romane. Le 20 mai 1883, lors d’un conseil municipal « le maire propose de prendre une décision au sujet de la croix qui se trouve sur la place de la mairie et est dans un état de délabrement absolu. Il demande d’ordonner soit sa restauration soit son transfert sur un autre point de la commune. » Le 14 décembre 1884, on paie la facture de ce déplacement sur la place devant le cimetière.

La croix de fer, située au centre de la première parcelle de 67 ares, était dans l’ancien cimetière et a été transférée en 1858 en même temps que les tombeaux. Elle est en fer forgé, elle représente la crucifixion et les instruments de la Passion. Au pied de la croix, le serpent infernal est écrasé par six maillons ovales. Des ornements auraient disparu (angelots et soleil) ainsi que la dorure qui sont évoqués dans une délibération du 14 février 1790.

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019

L’architecture des tombes anciennes

Ce sont des tombes assez basses avec, pour la plupart, une stèle plus ou moins haute surmontée d’une croix de pierre ou de fonte. Elles mesurent au moins 3 m de longueur sur une largeur moyenne de 2,5 m, variant de 1,30 pour la plus petite à 4 m pour la plus grande. Nous ne trouvons que deux chapelles de pierres, une seule sépulture en forme de catafalque ; certaines tombes sont entourées de grilles. Dans le souvenir des Eysinais, beaucoup de tombes étaient protégées par une structure de métal agrémentée de plaques de verre formant chapelle. Les panneaux de verre se cassant fréquemment, ces infrastructures ont été progressivement démontées. D’autres tombes sont couvertes d’une sorte de toiture de zinc, pointue ou en dôme supportée par de fins poteaux métalliques. Beaucoup de tombes ont été transformées et sont maintenant des monuments modernes en marbre ou granit.

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019

Le monument aux morts du cimetière 

Ce monument a été élevé pour les soldats morts pour la France, durant la guerre de 1870, mais aussi les guerres coloniales (Afrique et Indochine). Il a été inauguré le 4 septembre 1910 au cours d’une imposante cérémonie décrite par le journal « Le Vétéran » du 15 décembre 1910. Financé par une souscription organisée par la 1599ème section des « Vétérans », il est dédié « aux enfants d’Eysines morts pour la France, soit sur les champs de bataille ou sous les drapeaux ».

Le monument comporte quatre faces avec les inscriptions suivantes :

1ère face : Baudon Arnaud-Baudrous Laurent-Lebel André.

2ème face : Durgeon Jean Chéri -Lafeychine Joachim - Videau Bernard-Lafon François (en face de ces 4 premiers noms, une accolade et 1870-1871) - Antoune Ulysse - Darriet Théodore - Bert Camille - Fourcet Pierre - Giraudeau Maurin - Gatineau Jean - Lagorce Louis - Baron Albert Louis - Canouville Adolphe - Seurin Paul - Lagueyte.

3ème face : 1870-1871.AUX ENFANTS D’EYSINES MORTS POUR LA PATRIE.R. Minvielle Archte(sur le socle).

4ème face : Monument érigé par souscription publique sur l’initiative de la 1599° Section des Vétérans des Armées de Terre et de Mer… 1870- 1871. Aimé Miqueau président, inauguré et remis à la Municipalité, Aladin Miqueau Maire, le 4 septembre 1910.

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019

Comme pour tout monument, des noms ont été omis et d’autres posent questions !

Ce monument est prolongé par un caveau sur lequel on peut lire : « ICI REPOSENT LES ENFANTS D’EYSINES MORTS POUR LA PATRIE ».

Autour du socle du monument et du caveau, diverses plaques ont été disposées ; elles semblent provenir de tombes en déshérence. Elles concernent trois soldats de la première guerre : Cazenave Norbert, Perey Gabriel, Nougueyrède ; deux de la seconde guerre : Tamarelle Nestor, Clémenceau Raoul et une d’Indochine : Touya Jean-Louis.

Après avoir rappelé l’historique du cimetière et de ses monuments, nous avons poursuivi en évoquant les familles ou les personnalités concernées par les tombes que nous découvrons au fur et à mesure de notre « balade »

D’une tombe à l’autre 

  • Des soldats morts pour la France pendant la première guerre mondiale

Ismaël François Argillos (04/01/1884-24/11/1916), son fils Jean Ismaël décède pendant la guerre de 1940.

Jean Argillos (04/06/1881-04/10/1914), cultivateur, oncle de Gérard Argillos fusillé à Souges le 31 mars 1842.

Jacques Abel Aumailley, décédé le 23 décembre 1914 à 30 ans, son acte n’est arrivé à Eysines qu’en 1928.

Ferdinand Jean Henri Claude, (29/03/1895-15/05/1915).

Georges Jacques Girol (12/06/1875-23/06/1916), tonnelier, père du maire René Girol.

Morin Guiraud (21/12/1883-16/09/1914) et Jean Roger Guiraud (2/04/1890-18/08/1916), les deux fils de Bernard Guiraud conseiller municipal.

Jean Joseph André Tougne, décédé à 20 ans le 6/07/1915 et Jean Georges Tougne, décédé à 34 ans le 26/02/1916, deux fils de Jean Tougne, instituteur et secrétaire de mairie.

Félicien Augustin Villemeur, décédé à 34 ans le 8 novembre 1915.

Ferdinand Jean Henri Claude, (29/03/1895-15/05/1915) & Georges Jacques Girol (12/06/1875 – 23/06/1916)
Ferdinand Jean Henri Claude, (29/03/1895-15/05/1915) & Georges Jacques Girol (12/06/1875 – 23/06/1916)

Ferdinand Jean Henri Claude, (29/03/1895-15/05/1915) & Georges Jacques Girol (12/06/1875 – 23/06/1916)

  • Des morts pour la France pendant la seconde guerre mondiale

Gérard Argillos fusillé à Souge le 31 mars 1842 à 27 ans, neveu de Jean Argillos décédé en 1914.

Jean Ismaël Argillos décédé pendant la guerre de 1940, fils de Ismaël François décédé en 1916.

André Baudon fusillé à Souge le 1er août 1944 et son épouse Yvonne Baudon morte en déportation à Ravensbrück.

  • Douze maires

Pierre Jeantet (1er février 1769 - 6 mai 1835 à Eysines) : maire de 1798 à 1815, père du suivant mais il décède bien avant la translation du cimetière…

Pierre Jeantet (16 avril 1792 - 26 novembre 1862 à Eysines) : maire de 1828 à 1850 ; c’est sous son mandat que la mairie-école est construite.

Le père et le fils décèdent avant l’achat de la concession (11 octobre 1866), par Mme Jeantet veuve née Thérèse Rondeau, épouse du second maire. Cette famille possède la propriété où s’établit le couvent du Vigean.

Jean Lalumière : maire de 1850 à 1859, dans la même concession que son fils Jean Basile (voir plus bas).

Louis Petit (décédé en 1869 au Haillan) : maire de 1859 à 1868, habitant le Haillan, durant la scission. La concession est achetée le 20 août 1869 au nom de son épouse Louise Ameline Bouffé.

Sépultures de : Gabriel Moussa, Aladin Miqueau et Jean Lahary, Louis Petit
Sépultures de : Gabriel Moussa, Aladin Miqueau et Jean Lahary, Louis Petit
Sépultures de : Gabriel Moussa, Aladin Miqueau et Jean Lahary, Louis Petit

Sépultures de : Gabriel Moussa, Aladin Miqueau et Jean Lahary, Louis Petit

Jean Basile Lalumière : maire de 1871 à 1878. Jean et Jean Basile Lalumière sont dans la même concession achetée le 8 janvier 1869.

Pierre Hyvert : maire de 1878 à 1881. C’est sous son mandat que se réalisent la construction de l’école des filles avec la maternelle, l’ouverture du 1er bureau de poste, la 1ère célébration du 14 juillet avec la fanfare d’Eysines, sur la place du 4 septembre. Il est aussi conseiller général entre 1881 et 1884. Il est propriétaire de château Lescombes de 1877 à 1896.

Aladin Miqueau, de son vrai nom Léonard (1843- 1922) : maire de 1888 à 1919, propriétaire-maraîcher, participe au 1er Syndicat des maraîchers. Il défend et soutient les Eysinais durant la grande guerre. Il est inhumé dans la concession de Ferry Léonard (son oncle) achetée le 15 décembre 1872.

Raymond Renouil : maire de 1919 à 1925, propriétaire-maraîcher, dans le caveau Dabadie veuve 

Jean Lahary : maire de 1925 à 1935, époux de Suzanne Miqueau (fille d’Aladin), il est enterré dans le caveau Ferry avec la famille de son beau-père.

Henri Moussa dit Gabriel : maire de 1939 à 1945, cultivateur à Lescombes, marié à Eva ou/et Catherine Curat du Haillan.

Raoul Déjean (1886- 1964) : maire de 1945 à 1964. Il habite Le Bercaut à Lescombes,il est éleveur de porc. C’est le maire de l’urbanisation, de la modernisation (assainissement, gaz naturel etc.). Un groupe scolaire du Bourg porte son nom.

René Girol (1900- 1970) : maire de 1964 à 1970, fils de Georges Jacques décédé à la guerre de 14, vit à Lescombes, il était adjoint sous le mandat de Henry Moussa (1939-1945). Un groupe scolaire du Bourg porte son nom.

  • Des conseillers municipaux

Mme Bouheben : une des premières conseillères municipales.

Léon Croizet : conseiller municipal durant le mandat d’Aladin Miqueau.

Bernard Guiraud, né en 1857, 1er adjoint d’Aladin Miqueau (père de Morin et de Jean Roger morts pour la France durant la première guerre mondiale).

Alfred Lestonnat : conseiller municipal pendant la guerre de 1914.

  • Des personnalités impliquées dans la vie associative

Gérard Brouard (famille Brouard-Massé) représentait une des sociétés de Secours Mutuel.

Gaston Farfart a été très actif dans la vie politique et associative eysinaise au XXème siècle.

Marcel Edmond Lacoste, instituteur, n’a cessé de se dévouer dans les associations, particulièrement à l’Etoile Sportive. Après la 2ème guerre, il a présidé la Société de Secours Mutuel du Bourg. Il a été le correspondant du « Populaire Girondin » et du journal « La France ».

Le docteur Perrin était impliqué dans la vie de la commune et en particulier au sein de l’Etoile Sportive.

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
  • Des instituteurs

Mme Perrin épouse du docteur Perrin a été institutrice durant de nombreuses années pour les garçons puis pour les filles.

Marcel Edmond Lacoste, né à Libourne le 23/10/1909, est nommé instituteur en octobre 1928 à Ambès et arrive à Eysines en novembre de la même année. Il reste ensuite à Eysines jusqu’en 1947, mais semble être en congé longue durée dès 1945.Il a été un maître apprécié.

Jean Tougne, né en 1854, instituteur jusqu’en 1915 et secrétaire de mairie. Deux de ses fils décèdent lors de la grande guerre : Jean Joseph André, 20 ans, le 6/07/1915 et Jean Georges, 34 ans, le 26/02/1916.

  • Un pharmacien et des médecins 

Les parents du premier pharmacien d’Eysines Emmanuel Durand, son épouse et peut-être le docteur Daureillan et son épouse, fille de Mme Emmanuel Durand, sont inhumés à Eysines (concession du 02/10/1893 au nom de Brunet Philida, mère d’Emmanuel Durand), Emmanuel Durand sans doute à Rufisque au Sénégal.

Eugène Landeau (1825 à Langoiran- 1905 à Eysines) : officier de santé de 1859 à 1905, il exerce jusqu’à 79 ans, marié à Eysines, le 21 novembre 1853, avec Jeanne Gatineau, d’une famille eysinaise ; il exerce en premier au Haillan puis s’installe au Bourg d’Eysines.

Le docteur Perrin, né au Barp le 1er janvier 1907, marié à Claude Amélie Jeanne Bertard, institutrice. Il habite le domaine des Tilleuls, rue Raoul Déjean. Il a deux fils : Jean et Joël (1945-1999). Arrivé à Eysines en 1938, il exerce jusqu’aux années 1970 et meurt à Eysines le 18 janvier 1983.

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
  • Des familles de maraîchers

Ducros-Fourton-Hostein : la maison Hostein : place du 4 septembre et ses cressonnières, la maison Ducros : avenue de Picot à côté de l’école des garçons ; Durousseau : maraicher au Marais ; Parenteau-Laville : famille de laitiers fin XIXème siècle & maraîchers à Lescombes ; Corbal : au Vigean, dont Pierre Corbal, dit Gustave ( 1864 – 1949)  conseiller municipal de 1896 à 1919 ; Curat : au Bourg ; Patté : au Bourg ; Danet : à Lescombes ; Lambert : au Bourg ; Lalumière : au May du Merle et bien d’autres…

  • Des artisans

Gaston Saux et son épouse : les 1ers propriétaires de Chantilly.

Famille Lacave : propriétaire de Chantilly, les neveux héritiers de Gaston Saux.

Famille Médan : Pierre (grand-père de Philippe) propriétaire de l’équarrissage après M. Chaigneau (à 25 ans il est muletier chez Chaigneau).

Famille Mourgues : trois générations de cordiers au Vigean.

Famille Lafitte : trois générations de cordonnier puis chausseur à Lescombes.

Saint Blancat : maréchal ferrant au Vigean.

Louis Carraire : la scierie du Grand-Louis et le dépôt de la gare.

Famille Laville : forgeron à Lescombes.

Famille Soucadauch : de 1861 à 1921, entreprise de charronnage, située au Vigean, désignée sous les noms de Guinet ou Soucadauch ou Guinet-Soucadauch ; entre 2 et 4 charrons par génération.

Famille Villemeur : charpentiers à Lescombes (Félicien Augustin Villemeur est décédé à 34 ans le 8 novembre 1915 au Cameroun, il était lieutenant dans l’infanterie coloniale au bataillon de l’Oubangui).

 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
 « A la découverte du cimetière, témoin de l’histoire des familles eysinaises » Samedi 12 octobre 2019
  • Des grands propriétaires viticoles

Famille Thillet et Girardeau, château Cantinolle

Famille Durousseau dernier propriétaire de Bois Grammont

Famille Lemotheux-Fabre de Rieunègre : Michel Lemotheux est chirurgien à Bordeaux ; grand propriétaire terrien à Eysines au moment de la Révolution, il participe au 1er Conseil municipal. Son gendre Pierre Léon Fabre de Rieunègre, avocat à Bordeaux, vit avec sa famille à Bois Grammont, grande propriété viticole.

Pierre Hyvert : maire et propriétaire de château Lescombes de 1877 à 1896.

 

Vers 16 heures, notre visite guidée prend fin, le soleil et la chaleur auront été omniprésents pour cette dernière balade eysinaise de 2019.

Marie-Hélène Guillemet, Dany Lagnès, Michel Legros et Elisabeth Roux

Tag(s) : #visites
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :