Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les photos des registres des délibérations du conseil municipal et des articles de la Petite Gironde sont de Connaissance d’Eysines.

En ce début 2025, nous vous présentons une chronique des mois de décembre et janvier à Eysines durant les années 1800.  Pour cette étude, nous nous sommes appuyées sur deux sources : les délibérations du conseil municipal relevées aux archives municipales d’une part et les articles de notre pharmacien publiciste Emmanuel Durand, parus dans La Petite Gironde, rassemblés dans un recueil conservé dans les archives de notre association, d’autre part.

Premières pages du registre des délibérations du conseil municipal et du cahier d’ Emmanuel Durand
Premières pages du registre des délibérations du conseil municipal et du cahier d’ Emmanuel Durand

Premières pages du registre des délibérations du conseil municipal et du cahier d’ Emmanuel Durand

Pourquoi ces deux sources si différentes ? Tout simplement parce qu’elles constituent deux visions complémentaires sur la période.

Pourquoi considérer seulement les mois de décembre et janvier ? Il s’agit, c’est vrai, d’un choix « arbitraire » et qui ne donne qu’une vision partielle des faits cités. Cependant, ces deux mois correspondent à une période de l’année où aujourd’hui les préoccupations de la plupart des personnes sont essentiellement tournées vers « les fêtes », ce qui était semble-t-il beaucoup moins le cas dans le passé.

I - Les faits nationaux dans les délibérations du conseil municipal

Le 5 décembre 1852 le conseil est convoqué en séance extraordinaire et celle-ci se déroule « Sur la place publique devant la mairie, en vertu de la circulaire de monsieur le Préfet. M. le Maire a fait lecture à haute voix, du décret de proclamation de ce jour du Senatus consulte en date du 7 novembre 1852, en présence du conseil municipal et d’un grand nombre d’habitants qui soumet au peuple le plébiscite dont la teneur est dans ledit Senatus consulte et tendant au rétablissement de la dignité impériale dans la personne de Louis Napoléon Bonaparte. Cette communication écoutée avec la plus grande et la plus religieuse attention a été suivie spontanément du cri général de Vive Napoléon III, vive l’Empereur ».

Suite à l’attentat du 14 janvier 1858 (attentat Orsini devant la façade de l’Opéra à Paris contre Napoléon III) le 24 janvier suivant le conseil municipal rédige une lettre de soutien à l’Empereur.

 

Séance du 14 janvier 1866

Séance du 14 janvier 1866

En janvier 1866, 12 francs sont attribués à la « malheureuse Guadeloupe » (Épidémie de choléra d’octobre 1865 à juin 1866).

Les lois nationales sont bien sûr sujettes à application. Le 12 janvier 1896, la circulaire du préfet en date du 16 décembre 1895 au sujet de l’obligation incombant aux communes pour la création des caisses des écoles est suivie par cette décision : « Le maire et les membres du conseil municipal composant la commission scolaire feront toute diligence pour la constitution de comité chargé de l’organisation de cette caisse ».

 

II - La vie municipale dans les délibérations du conseil municipal

1 - L’installation du conseil municipal et l’élection du maire et des adjoints

En janvier 1875, 1878 et 1881, suite aux élections, le conseil municipal est installé.

21 janvier 1878, installation du  conseil municipal et décembre 1850 révisions des listes électorales.
21 janvier 1878, installation du  conseil municipal et décembre 1850 révisions des listes électorales.

21 janvier 1878, installation du conseil municipal et décembre 1850 révisions des listes électorales.

2 - Les listes électorales et les recensements

Les mois de janvier ou février sont en général consacrés aux révisions des listes électorales qu’elles soient municipales ou consulaires. Des conseillers sont alors nommés ou élus à bulletin secret suivant les années pour dresser les listes et un autre délégué reçoit les réclamations des Eysinais. Les femmes ne sont pas concernées bien sûr et pour voter entre 1830 et 1848 il faut avoir 25 ans et être recensé sur les listes censitaires. À partir de 1848, tout citoyen âgé de 21 ans vote.

Les délégués pour le recensement de la population sont nommés en décembre 1876 et en janvier1881.

3 - Eysines-Le Haillan

En décembre 1862, suite à la donation d’un terrain par M. de Los Heros pour la création d’un cimetière au Haillan, le conseil municipal écrit au préfet pour lui signaler son refus. Il se justifie en évoquant la nécessité de payer les droits d’enregistrement d’actes, les impôts, les frais d’entretien du mur de clôture, etc. Le préfet fait remarquer que « le conseil de Fabrique du Haillan, dans sa délibération du 30 novembre, s’engage à supporter ces frais et charges ».  Cependant la discussion du conseil municipal aboutit à la délibération suivante : « …la fabrique de Haillan s’engage mais cela ne garantit nullement la commune de l’éventualité de ces dépenses qui peuvent être à sa charge car ces dépenses ne peuvent figurer dans les dépenses ordinaires puisque les cimetières ne sont pas des biens des fabriques…par conséquent la fabrique du Haillan n’a pu valablement se charger d’une dépense de cette nature…les communes sont obligées par la loi de subvenir à l’aide de leurs propres ressources à l’insuffisance des revenus des fabriques… considérant que l’établissement de deux cimetières dans une même commune… par ces motifs le conseil décide à la majorité de douze voix contre quatre… , qu’il y a lieu de persister dans sa délibération du 9 novembre, nonobstant … ».

La scission Eysines-Le Haillan se fait en mars 1867.

En décembre 1867, il faut aussi régler 292,26 francs pour le remaniement du cadastre suite à l’érection du Haillan en commune.

Signatures des conseillers municipaux en 1838 et 1840
Signatures des conseillers municipaux en 1838 et 1840

Signatures des conseillers municipaux en 1838 et 1840

v

4 - Les secours aux plus démunis 

Aider la population à vivre plus dignement est un souci constant dans les délibérations du conseil, une délibération a en général lieu à chaque assemblée : l’entretien des indigents, sourds-muets et le service médical gratuit reviennent régulièrement.  La liste des enfants admis gratuitement à l’école est aussi dressée chaque année.

On lit dans les délibérations de très nombreuses décisions dans ce sens :

Le 1er décembre 1844, le préfet autorise « l’abonnement passé par M. Le Maire avec le sieur Durgeon pour tenir lieu du droit des pauvres sur sa salle de danse ».

En décembre 1844, l’hiver est rigoureux, l’administration municipale a distribué à domicile des secours.

Le 15 décembre 1850, le conseil municipal vote la formation d’un bureau de bienfaisance avec des délégués dans chaque quartier. (Ce bureau perdure jusqu’à nos jours où il est remplacé par le CCAS).

Lors d’une séance extraordinaire en janvier 1857 « M le Maire ouvre la séance et donne lecture d’une instruction de M. le préfet relatif à un appel à la bienfaisance publique à des subventions pour travaux communaux destinés à occuper la classe ouvrière ainsi que des allocations aux bureaux de bienfaisance et aux comités de Secours. M le maire annonce au conseil que, sûr à l’avance des intentions philanthropiques du conseil municipal, il a ouvert un atelier de charité pour lequel des hommes ont été employés pour 176 journées … ces travaux exécutés ont donné du pain à des hommes sans travail… approuve tout ce que l’administration a fait, décide que cet atelier soit conservé… ».

5 - La voirie

C’est un sujet important et les délibérations sont nombreuses dès le milieu du XIXe siècle et bien sûr pendant ces mois hivernaux. Pour redresser les chemins, les élargir, il y a des échanges, des achats ou des ventes de terrains avec les riverains, ce qui occasionne souvent des gains pour Eysines et permet ainsi une source de revenus pour leur entretien tout comme la sablière communale, bornée à nouveau en janvier 1899.

Les derniers jours de décembre 1867, le conseil étudie la plainte des habitants de Lescombes qui veulent des caniveaux pour éviter les inondations lors des grandes pluies.

En janvier 1899, 200 francs sont pris sur les fonds libres du budget de l’année en cours pour paiement d’une copie sur toile des plans préparés en vue de la vente de tous les excédents de largeur de chemins de la commune.

6 - Les constructions communales 

-La mairie-école et les constructions des écoles 

 

Séance du 8 janvier 1899

Séance du 8 janvier 1899

Construite en 1842, la mairie école doit être réparée. En janvier 1873, on vote un crédit de 600 francs concernant sa réparation, puis à nouveau en janvier 1875 et décembre 1876 divers travaux sont payés au plâtrier et au menuisier.

En janvier 1876, M. Hostein architecte présente ses plans et devis pour la construction de l’école des filles et de la salle d’asile. Les frais sont élevés, les conseillers soucieux des faibles finances communales demandent des diminutions de frais en changeant les matériaux et en repoussant à plus trad la construction des clôtures et préaux couverts.

Le 2 décembre 1877, après une demande au préfet, le conseil envisage que deux ou trois conseillers iront visiter les écoles « afin de stimuler l’émulation des élèves et se rendre compte de leurs progrès et des besoins des classes ».

En décembre 1888, l’architecte M. Grelet qui a établi les plans et devis de la future école des garçons présente une facture de 4388,53 francs pour des travaux supplémentaires de fouilles, fondations etc.

En janvier 1899, un fourneau est acquis pour l’école maternelle et des réparations sont effectuées au préau des écoles des filles et maternelle.

 

   -L’église, le cimetière et le presbytère

En décembre 1847, la foudre s’abat sur le clocher de l’église romane érigée sur la place actuellement nommée place du IV septembre. L’église était déjà en mauvais état… Le conseil municipal du 19 décembre 1847 fait part du désarroi devant le déplacement projeté du cimetière « … l'achat d'un terrain pour y établir le cimetière, nécessiterait un déboursé important… Le cimetière déborde… la commune a épuisé ses ressources pour construire la mairie et l’école… Le conseil approuve les travaux d’urgence du clocher ». En décembre 1849, une contre-expertise pour les travaux de démolition du clocher est demandée, mais l’artisan conteste les rabais imposés par la commune.

Mme Barrière et son époux le docteur Barrière proposent une donation de terrain pour construire une nouvelle église, un terrain pour son nouveau cimetière et de loger gratuitement le curé l'espace de trois années. Ceci est évoqué les 26 et 30 décembre 1849, le maire et les conseillers étudient les possibilités financières de la commune d’après les plans et devis pour la future église et « le conseil adopte le présent rapport ».

Entre temps, en décembre 1858, le préfet suggère un tarif et des catégories pour les concessions dans le futur cimetière…Le cimetière est déplacé en 1861 et les 28 décembre 1869 puis 3 décembre 1876 des comptes sont à régler « pour transport d’ossements de l’ancien cimetière et pour creusement de fosses pour ces ossements ».

Le 5 janvier 1873, une somme de 3 000 francs est votée pour les travaux de sculptures et serrurerie à l’église

Le 2 décembre 1877, l’architecte de l’église M. Alaux demande le solde de son compte 1 751,90 francs.

Ce même jour on nomme un nouveau garde au cimetière « … en remplacement de l’ancien dont l’incompétence était reconnue et défense expresse de travailler le dimanche pour tous corps de métiers sauf des urgences avec autorisation spéciale ».

En décembre 1877, la décision est prise pour la construction d’un nouveau presbytère pour la somme de 19 670 francs, mais en janvier 1879 on a fait réparer l’ancien presbytère et il est mis à la disposition du curé.

7 - Divers sujets 

Le 29 décembre 1867, l’alimentation en eau de la population retient toujours l’attention : « Le puits communal ne fournit pas assez d’eau et l’eau est mauvaise, on envisage des réparations, une commission est nommée pour cette étude ».

Le 14 décembre 1884, après plus d’une année de pourparlers on paie le maçon qui a transporté la croix située sur la place de la mairie à la place extérieure du cimetière.

Ce même jour, l’organisation d’un service de surveillance sanitaire nomme M Pardiac vétérinaire, à St Médard pour l’année 1885.

Le 13 décembre 1885, le maire propose de transférer le bureau des Postes dans la maison Dugay. Mais cette maison est dans un point isolé et éloigné des principales sections de la commune, ce serait contraire aux intérêts de la population. On demande au directeur des Postes de patienter. Le 13 décembre 1893, une lettre du directeur des Postes et Télégraphe exige 3 000 francs à verser avant l’exécution des travaux, pour la création d’une ligne téléphonique interurbaine pour relier Eysines au Bouscat, à Bordeaux, etc. Pour qu’aucune dépense n’incombe à la commune MM. Chaigneau et Rödel se sont engagés à fournir sans intérêt 1 500 francs chacun.

Le 9 décembre 1888, l’annonce de l’avant-projet de la ligne de tramway ayant son terminus au Vigean, suscite une demande de prolongation jusqu’au presbytère. En janvier 1890, la Compagnie des tramways de Bordeaux s’engage à prolonger la ligne jusqu’à la mairie ainsi les ouvriers travaillant à Bordeaux pourront l’emprunter pour rentrer chez eux le soir.

Le 13 décembre 1893, le conseil décide : « les lieux d’aisance actuels resteront et on construira un nouveau lieu d’aisance publique avec urinoir à deux compartiments. ».

III - La vie eysinaise dans la « Petite Gironde »

De 1891 à 1896, Emmanuel Durand décrit les faits de la vie courante à Eysines.

1 - Des fêtes

Janvier 1892 et 1894, les fêtes
Janvier 1892 et 1894, les fêtes

Janvier 1892 et 1894, les fêtes

« Le dimanche 10 janvier 1892 a eu lieu une grande fête enfantine à l’école maternelle, sous la direction de Mme Léa Aran…. Pour la circonstance, la belle salle d’asile de la commune, ornée avec un goût exquis de drapeaux tricolores, enguirlandée de façon printanière, et complètement transformée par les doigts de fée de nos institutrices, encadrait merveilleusement sous les feux des lanternes vénitiennes, le tableau coloré et plein de vie qu’offrait le bataillon serré et charmant des enfants réjouis. Sur un côté se dressait un légendaire arbre de Noël et tout proches, étaient étalés coquettement de nombreux jouets… ».

En décembre 1894, au début du mois, le bal de la Sainte Cécile est donné par la société musicale l’Avenir d’Eysines puis juste avant Noël un concert spirituel a lieu à l’Eglise Saint Martin d’Eysines et « des morceaux religieux ont été chantés par des jeunes de la commune ».

Janvier est le mois des bals : en 1894, « Le Dimanche Gras aura lieu à la salle Dufau un grand bal travesti et masqué ». Les sociétés carnavalesques organisent des bals « paré, travesti et masqué » en général à l’établissement Dufau. Certaines années Emmanuel Durand précise : en 1892,« à l’établissement Dupin à Lescombes avec tombola, prix, quête au profit des pauvres de la commune » et indique où les places peuvent être achetées. En 1894, à l’établissement Dufau l’organisation de la sécurité est assurée par la gendarmerie de Blanquefort. En 1895, la Fanfare d’Eysines présidée par Aimé Miqueau anime le bal masqué et en 1896 c’est la société musicale l’Avenir d’Eysines.

Chaque année, fin janvier, la « Petite Gironde » annonce les dates et les programmes des cavalcades et carnavals tenus en février par les sociétés des fêtes du Bourg et de Lescombes.

2 - De tristes faits divers

Mercredi 23 décembre 1891 : « Notre commune est continuellement visitée par des vendeurs de bibelots ou papiers à lettre qui sous-prétexte d’offrir leurs marchandises, s’introduisent dans les magasins et dans les maisons, puis se permettent d’adresser des grossièretés à qui ne leur donne quelques sous… »

En janvier 1892, des accidents de voitures…à cheval sont relatés dont l’un à un jeune homme « d’une vingtaine d’année est tombé de sa charrette… son état a été jugé si grave que son transfert à l’hôpital St André a été immédiatement ordonné ».

Fin décembre 1894, un individu a été retrouvé « mort dans une cabane de jardin… »

Le jour de Noël 1895, « Un commencement d’incendie s’est déclaré lundi soir dans les granges et l’écurie de M. Jeantet, marchand de vin, près de la gare ».

3 - Les informations diverses

En décembre 1892, la fête à la salle d’asile et en 1893, le tramway et les fêtes.
En décembre 1892, la fête à la salle d’asile et en 1893, le tramway et les fêtes.

En décembre 1892, la fête à la salle d’asile et en 1893, le tramway et les fêtes.

Samedi 5 décembre 1891 : « le comité de secours pour les incendies des Landes a reçu du maire d’Eysines la somme de 40 fr , produit de la quête de la fanfare d’Eysines ».

Mercredi 30 décembre 1892 : « Mme Lea Aran, nommée directrice de l’école maternelle d’Eysines… a déjà su s’attirer toutes les sympathies, la confiance des parents et l’amitié des enfants. En lui souhaitant un long séjour parmi nous, nous lui adressons de nouveaux compliments de bienvenue ».

Le 24 janvier 1892 et les 30 janvier 1894 et 1895 : « M. Guiraud, président de la 729ème section de la société civile de retraite les Prévoyants de l’avenir, invite MM les sociétaires à assister à la réunion générale annuelle… »

Samedi 16 décembre 1893 : « Le bruit court qu’à partir de dimanche, jour de l’inauguration officielle du tramway électrique, le service régulier des omnibus va être réduit au seul courrier. Les habitants du bourg sont inquiets et mécontents ».

Dimanche 29 janvier 1893 : « … les conscrits ont défilé drapeaux en tête à la suite de la fanfare d’Eysines… »

Jeudi 4 janvier 1894 : « Mlle Lauga, la receveuse des postes d’Eysines a obtenu un avancement sur place. Des félicitations lui sont adressées ».

Mercredi 19 décembre 1894 : « les travaux de prolongement de la ligne Bordeaux- Le Vigean se poursuivent…Eysines possède déjà : une station de chemin de fer économique, un bureau de poste avec télégraphe et téléphone, un éclairage système flamme Papillon, tout cela grâce à l’action de son maire M. Aladin Miqueau, secondé par ses collègues du conseil municipal ».

4 - Le sirop Durand

 

Regards sur la vie municipale à Eysines au XIXe siècle

Les 9 ,16 et 23 décembre1891 et le 7 janvier 1892 dans la Petite Gironde et le 19 décembre dans la Gironde, réclame pour le « Sirop Pectoral et Béchique Durand », inventé et préparé par M. Emmanuel Durand, pharmacien à Eysines. S’il est une médication réellement précieuse dans toutes les affections de poitrine et des voies respiratoires –Rhumes, Grippes, Bronchites, Influenza, Catarrhes, Asthme –c’est l’invention de notre jeune et savant collègue.

 

Cette étude nous a permis d’avoir une vision certes partielle mais intéressante de la vie municipale à Eysines au XIXe siècle. Elle ne constitue cependant qu’une petite partie de ce que nous apprennent les archives si précieuses dont nous disposons et que nous continuerons à explorer durant cette année 2025. 

Marie-Hélène Guillemet et Elisabeth Roux

Tag(s) : #Histoire
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :