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Nos Journées Eysinaises du Patrimoine 21 et 22 septembre 2019
Nos Journées Eysinaises du Patrimoine 21 et 22 septembre 2019

L’annonce de notre programme à nos adhérents, aux associations amies, ainsi que la publication sur notre blog et le site internet de la Drac ont permis d’informer les Girondins de nos trois animations pour cet évènement. Un temps maussade avec des averses plus ou moins longues et intenses a accompagné ces deux journées mais n’a pas entamé notre enthousiasme ni celui de nos visiteurs.

Nous remercions les élus qui se sont joints à nous le samedi et le dimanche : Jean-Luc Mesplède et Nicolas Ong à la cabane le samedi après-midi, Joëlle Dusseau et Jean-Luc Mesplède à notre balade du dimanche matin.

Nous remercions Madame Vayssette de nous avoir ouvert sa maison dimanche en fin de matinée ainsi que Messieurs Pierre Massé, Henri Durousseau et Xavier Dupart, maraîchers, qui sont venus à la cabane maraîchère samedi après-midi.

 

Samedi 21 septembre, à la cabane maraîchère 

Le pique-nique : nous avions convié nos adhérents pour un pique-nique partagé, peu ont répondu mais nous étions huit bénévoles à manger ensemble, sous les arbres. L’ambiance fut joyeuse et conviviale, le soleil étant présent.

Les visites guidées : quelques averses assez conséquentes n’ont pas découragé une vingtaine de personnes à rejoindre notre cabane en petit groupe ou en solitaire tout au long de l’après-midi. Marie-Hélène, Marie-Christine et Jean-Marie les ont accompagnées pour leur parler de ce lieu qui témoigne de la vie passée de nos familles maraîchères.

Les questions-réponses avec nos maraîchers : Messieurs Pierre Massé, Henri Durousseau et Xavier Dupart étaient présents et ont répondu à quelques questions précises. Nous les remercions vivement pour leur gentillesse et leur patience.

Nos Journées Eysinaises du Patrimoine 21 et 22 septembre 2019
Nos Journées Eysinaises du Patrimoine 21 et 22 septembre 2019
  • La reproduction des légumes et les méthodes utilisées ?

Monsieur Massé : dans le jardin on sélectionne les plus beaux légumes ceux qui permettront la meilleure reproduction. On garde donc quelques carottes, poireaux, choux etc… qu’on laisse monter engraines. A bonne maturité, on cueille ces branches de graines que l’on met à finir de sécher en bouquet, tête en bas, dans le grenier, ou alors on les met en petit sac. Après-guerre, on achetait beaucoup de graines sélectionnées (Vilmorin, Caillard, Clauze, etc). Un représentant passait une fois par an à la maison, on passait commande puis un colis postal arrivait ou alors, si la commande était importante et lourde on allait la chercher à la gare.

(En 1927, Vilmorin est venu récupérer des graines de carottes d’Eysines, les a fait breveter par le ministère de l’agriculture et en a fait une variété dont la marque garde la vente exclusive.)

Monsieur Durousseau : il continue actuellement de récupérer certaines graines. Les graines récoltées sont plus résistantes car plus rustiques. Comme M. Massé, les bouquets finissent de sécher tête en bas car la graine se conserve mieux dans son enveloppe naturelle. Pour les pommes de terre, pendant tout le XIXème siècle, on gardait des semences d’une année sur l’autre, plus tard elles sont achetées et acheminées par le train en gare d’Eysines.

Messieurs Massé et Durousseau précisent qu’au « syndicat » rue Emmanuel Parenteau (plutôt une sorte de coopérative) il y avait peu de semences ou de graines ; on achetait surtout les produits phytosanitaires et les engrais.

 

 

  • L’évolution des variétés de légumes ?

Messieurs Massé et Durousseau : traditionnellement à Eysines, on cultive les patates, carottes, poireaux, céleris, choux, citrouilles, asperges, scorsonères, fèves, haricots verts et en grains. Les petits pois étaient produits à Bruges.

Depuis plus de quarante ans, pour leur consommation personnelle, les maraîchers cultivent courgettes, aubergines, tomates, poivrons. Puis, ces légumes ont été mis en culture pour la vente car la clientèle en demandait.

Monsieur Dupart est maraîcher depuis 2008. En dix années, il a vu la vente évoluer surtout au niveau des variétés de citrouille ; les clients veulent de petites variétés, alors on cultive des potimarrons et butternut qui se vendent mieux que les grosses citrouilles.

  • La commercialisation ?

Monsieur Massé et Monsieur Durousseau ont connu la vente en gros et au détail au marché des Capucins. L’un et l’autre ne sont jamais allés à Brienne. Depuis 20 ans, M Durousseau ne fait plus que de la vente directe au marché des Capucins et sur sa propriété. Il a fait une exception en livrant de nombreuses années la Sté de Saint Joseph qui passait de grosses commandes régulières. Depuis le début de son exploitation, M Dupart ne fait que de la vente directe sur les marchés mais pas à sa propriété.

 

 

 

Dimanche 22 septembre, le matin, balade eysinaise :

« De l’Ancien Régime à la IIIème République »

Nos Journées Eysinaises du Patrimoine 21 et 22 septembre 2019

Les recherches aux archives départementales et municipales, les relevés à l’Inventaire du Patrimoine ont permis de présenter l’histoire de ces bâtis, ainsi que les écrits de M.Daniel Sibassié pour les trois bâtiments communaux.

Vers 10 heures, devant le château de Lescombes, un groupe de 20 personnes part à la découverte de notre circuit en suivant Marie-Hélène. La pluie va nous accompagner elle aussi ! Par la rue School, nous découvrons les vieilles maisons de Lescombes, nous apercevons un puits dans un jardin. Nous arrivons à l’arrière de l’emplacement de l’ancienne maison noble de la salle Carpenteyre ; nous en faisons le tour, car elle est encore comme aux siècles passés totalement indépendante des autres maisons qui bordent les rues voisines. Marie-Hélène montre l’emplacement de l’ancien puits. Nous rejoignons, par la rue Seguin, le bourdieu de Ferron. Elisabeth fait admirer le portail asymétrique sur le même modèle que celui des Tilleuls.  Nous prenons la direction du parking du Pôle Educatif pour admirer cette grosse bâtisse par l’arrière où on la découvre sous un meilleur aspect. Nous reprenons la Rue Seguin en direction de la place de la croix de Lescombes.

La croix de Lescombes
La croix de Lescombes

La croix de Lescombes

Nous admirons la Croix de fer forgé que décrit Marie-Hélène : elle repose sur un socle en pierre de base carrée puis de forme hexagonale, ce socle est aussi élevé que la croix elle-même. Au centre de la croix sont représentés des symboles de la Passion du Christ : échelle, tenaille, clous, fouet, lance…Marie-Hélène, nous rappelle les nombreux commerces dans les maisons autour de cette croix.

Pour nous préserver des averses, nous allons jusqu’à la salle de réunion de la maison des associations au 75 avenue de la Libération. Les explications sur les lieux vus précédemment commencent illustrées par des cartes postales anciennes et des photos des cadastres.

Les bâtiments actuels sur l’emplacement de l’ancienne maison noble de la salle Carpenteyre
Les bâtiments actuels sur l’emplacement de l’ancienne maison noble de la salle Carpenteyre
Les bâtiments actuels sur l’emplacement de l’ancienne maison noble de la salle Carpenteyre
Les bâtiments actuels sur l’emplacement de l’ancienne maison noble de la salle Carpenteyre
Les bâtiments actuels sur l’emplacement de l’ancienne maison noble de la salle Carpenteyre
Les bâtiments actuels sur l’emplacement de l’ancienne maison noble de la salle Carpenteyre

Les bâtiments actuels sur l’emplacement de l’ancienne maison noble de la salle Carpenteyre

La salle Carpenteyre, par Marie-Hélène : le 7 février 1307, un titre mentionne la donation faite par Seguin Carpentey, en faveur des Religieuses de Sainte Claire, de la Maison Noble de la salle Carpenteyre. Les Clarisses installées à Bordeaux vers 1230, reçoivent l’autorisation de posséder des rentes et des terres dès 1260.Pourtant, malgré rentes, terres, vignes, la vie matérielle de la communauté ne semble pas avoir toujours été très facile, notamment à l’époque troublée de la guerre de Cent Ans. L’Abbesse recueille sur place, dans leur maison de la paroisse d’Eysines, les rentes en nature qui lui sont dues pour des vignes et ne semble pas toujours pressée de rentrer à Bordeaux. En 1575, les Clarisses et leurs biens sont transférés à l’Annonciade. A la Révolution, les biens des sœurs de l’Annonciade sont déclarés biens nationaux, confisqués et mis en vente. Le 3 juin 1793, à Eysines, « une vieille maison avec chai, cuvier et un grand tènement de vignes » sont achetés par Gratian Argillos, meunier à Eysines. Il reste propriétaire jusqu’en 1824 où le bien est partagé entre deux acquéreurs. A partir du milieu du XIXème siècle, chacune de ces deux parties va changer plusieurs fois de propriétaires. Le 22novembre 1887, les arrière-grands-parents d’une des propriétaires actuelles achètent une partie.

Depuis la rue Seguin, vue sur le très beau portail et les bâtiments de l’ancien bourdieu « Le Ferron »
Depuis la rue Seguin, vue sur le très beau portail et les bâtiments de l’ancien bourdieu « Le Ferron »
Depuis la rue Seguin, vue sur le très beau portail et les bâtiments de l’ancien bourdieu « Le Ferron »
Depuis la rue Seguin, vue sur le très beau portail et les bâtiments de l’ancien bourdieu « Le Ferron »
Depuis la rue Seguin, vue sur le très beau portail et les bâtiments de l’ancien bourdieu « Le Ferron »

Depuis la rue Seguin, vue sur le très beau portail et les bâtiments de l’ancien bourdieu « Le Ferron »

Le bourdieu de Ferron,par Elisabeth : le 29 juin 1699, un acte atteste de la construction de ce bourdieu pour « noble Raymond de Ferron écuyer ». Cette terre n’est pas la sienne, mais celle de l’Annonciade. L’implantation au sol est restée la même depuis le cadastre de 1808.Dans la première moitié du XVIIIème siècle, M de Ferron vend à Jean Beylac. En 1785, son fils Pierre Beylac règle sa succession en faveur de sa sœur demoiselle Baylac, mère des filles de Matthieu Robin. En 1790, avant la vente à M Dubergier, les demoiselles Robin rachètent les droits seigneuriaux à Bodin de St Laurent (Bois Salut), aux religieuses de l’Annonciade (Salle Carpenteyre) et à M Duret de la Plane (château Lescombes) la propriété ayant été agrandie progressivement. Deux autres propriétaires vont suivre et en 1841, Jean Baptiste Sourdois vend la propriété à 3 personnes. En 1844 le nouveau cadastre fait apparaitre 5 parcelles. Entre 1872 et 1910 environ, il y a de 4 à 6 propriétaires différents pour ces parcelles.

Les frontons des maisons des directeurs :  école des filles et école des garçonsLes frontons des maisons des directeurs :  école des filles et école des garçons

Les frontons des maisons des directeurs : école des filles et école des garçons

L’école des filles, par Marie-Hélène : vers 1870, il existe, à Eysines, une école publique de filles dans des locaux loués par la commune. Cette école étant trop petite, dès 1875, des projets d’achat de terrains sont envisagés.  Au cours de l’année 1881, la construction de l’école des filles et de la maternelle (mixte) est réalisée. Au centre, une maison sur deux niveaux abrite les logements des directrices de l’école maternelle et de l’école des filles. Dans les deux ailes en retour sur un niveau, sont installées d’un côté deux salles pour l’école maternelle et de l’autre côté deux salles pour l’école des filles, une clôture séparant la cour pour chaque école. Ces écoles ont accueilli des générations de petits Eysinais jusqu’en 1953, date de la mise en service d’un nouveau groupe scolaire inauguré en décembre 1954.

L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur
L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur
L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur
L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur
L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur
L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur
L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur
L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur

L’ancienne école des filles, extérieur et intérieur

L’école des garçons, par Marie-Hélène : depuis 1842, les garçons de la commune pouvaient fréquenter l’école située dans le même bâtiment que la mairie. Mais, vers 1870, cette école est surchargée et en 1878, un projet d’agrandissement de l’école des garçons au-dessus de la mairie est abandonné. En 1885, le Maire Léon Raffi, soumet au conseil municipal, le dossier relatif au projet de construction d’une école de garçons, composée de trois classes. En 1889, l’école de garçons est transférée dans ses nouveaux locaux, avec trois salles de classes réparties dans le bâtiment de gauche ;au fond, le logement des maîtres sur deux niveaux, indépendant des salles de classes ;devant, une cour qui vient jusque sur la place, fermée par une grille sur un muret et à droite, dans l’angle, les toilettes en prolongement du muret, et derrière le préau donnant sur la cour. En 1965, avec la mise en service d’un nouveau groupe scolaire, l’école est désaffectée et une nouvelle étape commence pour ces locaux toujours au service des Eysinais.

L’ancienne école des garçons : les salles de classe et le logement du directeur
L’ancienne école des garçons : les salles de classe et le logement du directeur
L’ancienne école des garçons : les salles de classe et le logement du directeur
L’ancienne école des garçons : les salles de classe et le logement du directeur
L’ancienne école des garçons : les salles de classe et le logement du directeur

L’ancienne école des garçons : les salles de classe et le logement du directeur

La première mairie, par Elisabeth : la loi Guizot, du 28 juin 1833 oblige les communes de plus de 500 habitants à construire une mairie, une prison et une école. En avril 1842, le conseil Municipal prend connaissance du plan prévu et le 4 novembre 1842, le maire Jeantet écrit au préfet : « la construction du bâtiment regroupant la mairie, l’école et le logement de l’instituteur est achevé. » La moitié du bâtiment abrite l’école des garçons (la salle de classe et le logement de l’instituteur). La salle de classe est utilisée aussi pour les réunions du conseil municipal, les mariages, les réunions des Sociétés de Secours Mutuels, etc. En 1879, un projet d’agrandissement de la mairie n’aboutit pas, mais en 1889, l’école de garçons est transférée dans ses nouveaux locaux. La mairie peut être plus à l’aise : la salle de classe devient salle de réunion et le logement du maître devient celui du garde-champêtre. La même année, la mairie est rénovée. Dès 1956, on envisage la construction d’une nouvelle mairie qui ne verra le jour qu’en 1964. Le maire René Girol et le conseil municipal décident alors que ce bâtiment servira aux associations de la commune, mais il faut de la place pour le CCAS qui est alors installé dans ce local.

L’ancienne mairie, vue depuis l’avenue de la Libération et  l’avenue de Picot
L’ancienne mairie, vue depuis l’avenue de la Libération et  l’avenue de Picot
L’ancienne mairie, vue depuis l’avenue de la Libération et  l’avenue de Picot
L’ancienne mairie, vue depuis l’avenue de la Libération et  l’avenue de Picot
L’ancienne mairie, vue depuis l’avenue de la Libération et  l’avenue de Picot

L’ancienne mairie, vue depuis l’avenue de la Libération et l’avenue de Picot

Nous quittons notre maison des associations, admirons notre première mairie et rejoignons l’arrière de Bois Salut par la rue Tougne. Elisabeth montre la belle fenêtre ouvragée, le contrefort, la tour carrée et la tour hexagonale. Les photos des cadastres permettent de mieux comprendre cette ancienne construction. Puis nous allons rue de Verdun, avec un premier arrêt pour voir la porte gothique, et finissons chez madame Vayssette qui nous ouvre son jardin pour nous permettre d’admirer la porte et la cage d’escalier de sa maison. Nous la remercions vivement pour cette visite inédite.

La totalité des bâtiments de l’ancienne maison noble de Bois Salut depuis la rue de Verdun
La totalité des bâtiments de l’ancienne maison noble de Bois Salut depuis la rue de Verdun

La totalité des bâtiments de l’ancienne maison noble de Bois Salut depuis la rue de Verdun

L’ancienne maison noble de Bois Salut, par Elisabeth : sur les cadastres de 1808 et 1844, les bâtiments sont presque identiques. La superposition des cadastres de 1844 et 1967 montre que la maison de maître est restée depuis le XVI ème siècle dans les mêmes formes extérieures. Cette maison a sans doute été construite avant 1510 par Etienne Du Sault, marié à Jeanne Pépin de Frédouville. En 1598, Charles Du Sault, avocat au Parlement de Bordeaux, lègue à son fils aîné Charles, lui aussi avocat au Parlement, « toute la maison et bourdieu appelé de Bois-Salut paroisse d’Eysines ». Il vient de faire construire un pressoir ce qui atteste l’activité viticole de ce bien. Bois Salut reste dans la famille Du Sault jusqu’en 1676, lorsque Margueritte Dussault épouse Thibaud Bodin de Saint Laurent, en lui apportant Bois Salut. Lorsque survient la Révolution, Antoine Bodin de Saint Laurent, alors propriétaire, « accepte la constitution » devant la municipalité d’Eysines. Mais ayant trois fils, émigrés, il est considéré comme ennemi du Peuple. Il est condamné à mort et guillotiné.

Vue des deux tours, la tour gothique et la tour carrée
Vue des deux tours, la tour gothique et la tour carrée
Vue des deux tours, la tour gothique et la tour carrée

Vue des deux tours, la tour gothique et la tour carrée

En juillet 1806, Bois Salut est vendu par François Bodin de Saint Laurent, (enfant naturel d’Antoine Bodin de Saint Laurent ou usurpateur ?) à Jean Lafon. Le 8 août 1833, ce bien est acquis par Michel Peringuey. Le 12 janvier 1838, Jean Fort négociant à Bordeaux achète cette propriété, il a alors une surface de 15 ha 38 a 61 ca (actuellement de l’avenue de la Libération à la rue Lucien Piet au moins et de l’avenue de Picot à la rue Jean Lahary / rue du Moulin à Vent.) En 1844, M Fort, veuf, partage ses biens entre ses deux enfants : Bois Salut est donné à sa fille, épouse du docteur Pierre Barrière ; le domaine a déjà subi plusieurs ventes et n’a plus qu’une surface de 9ha. Le docteur Barrière en vend aussi des parties. Il transforme (peut-être) la maison de maître pour en faire deux maisons accolées mais indépendantes. Une nouvelle porte et une cage d’escalier dans la partie Est sont créées pour donner accès à cette partie Est devenue indépendante. Cela éclaire sans doute le mystère de l’escalier à vis de la tour carrée que l’on voit rue Tougne et qui ne part que du premier étage pour desservir uniquement les combles. Cette parcelle de 40 ares comprenant la maison de maître, les communs et des terres va subir de nombreuses ventes et constructions dont certaines sont encore là. Un fils du docteur Barrière construit deux maisons : en 1890, une grande avec 23 ouvertures qui est vendue en 1893 à Arnaud Labat (« maison Labat »). En 1880, une autre construction de 10 ouvertures est réalisée. Et bien d’autres ! Vers 1856, le docteur Barrière donne une grande partie d’une parcelle de plus d’un hectare pour construire l’église. A côté de l’église, des vignes sont achetées puis des maisons sont construites par le curé Jules Typhon en 1884 et Guillaume Denigès en 1885. Ces deux maisons semblent être achetées par Yves Sylvain Argillos en 1890 puis en 1910.

Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun
Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun

Depuis la rue Tougne et la rue de Verdun

Dimanche 22 septembre, l’après-midi, visites guidées au musée du maraîchage :

Nos Journées Eysinaises du Patrimoine 21 et 22 septembre 2019
Nos Journées Eysinaises du Patrimoine 21 et 22 septembre 2019
Nos Journées Eysinaises du Patrimoine 21 et 22 septembre 2019

Les visites ont été assurées par Marie-Hélène, Marie-Christine, Paulette et Elisabeth. Au moins soixante visiteurs sont venus par petits groupes de deux à quatre personnes, pour découvrir l’histoire du maraîchage à travers notre collection et ont apprécié nos outils, nos charrettes, etc… . D’autres personnes sont passées auprès de notre hangar et du pigeonnier et se sont approchées… sans s’arrêter vraiment pour profiter de nos explications.

Un visiteur nous a indiqué que son grand père travaillait dans une entreprise de tisserands située à Bruges, ils confectionnaient les sacs de jute qu'ils vendaient aux maraîchers d'Eysines. Dans le jardin pédagogique entretenu par Sylvain la variété des légumes présents a été appréciée.

Nous espérons que ces deux belles journées laisseront de jolis souvenirs à nos visiteurs et qu’ils auront hâte de mieux connaître l’histoire de notre ville à travers notre blog !           

Marie-Hélène Guillemet, Elisabeth Roux.

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