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Actuellement, Eysines dispose de deux cimetières : le cimetière du Bourg et le cimetière Bois Gramond. Cependant autrefois le cimetière entourait l’église romane, située à peu près à l’emplacement de la place du 4 septembre.

Le cimetière autour de l’église romane sur le cadastre de 1844

Le cimetière autour de l’église romane sur le cadastre de 1844

Les dossiers consultés aux archives départementales (Dossier n° 2 O 1640) et aux archives municipales (délibérations du conseil municipal, fichiers du cimetière et des concessions, etc…) nous ont permis de retrouver les longues péripéties vécues pour la translation du cimetière, son installation et ses agrandissements successifs. 

 

Les épisodes de la translation du cimetière de l’église romane

En 1838, les autorités civiles et ecclésiastiques souhaitent un transfert de ce cimetière de vingt-trois ares devenu exigu. M Vézia vient d’acquérir le domaine de Pied Sec, à l’Allemagne, et propose un terrain.

En 1840, des chefs de famille font une demande pour un droit temporaire d’inhumation dans le cimetière de la commune. Dans la délibération du conseil municipal nous lisons à ce sujet : « …le conseil a délibéré à l’unanimité que M. Le Maire était autorisé à accorder aux demandeurs une concession pour 5 années…Le conseil a décidé en outre qu’en cas de translation du cimetière dans l’espace desdites cinq années, chaque famille aurait aussi le droit de faire transporter la tombe dans le nouveau… ». On y pense donc toujours…

En réponse à une lettre du Préfet du 6 mai 1842 demandant « la translation du cimetière de la commune sur un point plus éloigné de l’église… » le conseil municipal explique que « …dans la session de 1843 elle aviserait au moyen d’y pourvoir… ». Dans une nouvelle lettre du 20 septembre 1844, le Préfet oblige le conseil municipal à délibérer sur la nécessité de transférer sur un autre endroit, le lieu destiné aux inhumations. Mais malgré l’urgence du transfert « …l'état de gêne où se trouve la caisse municipale devant faire face à la forte dépense faite pour bâtir la mairie et son école primaire. Les fortes annuités qu'elle aura à payer pour la consolidation de son clocher. Ces différents travaux, ne lui permettent guère d'ajouter d'autres onéreuses dépenses pendant au moins 3 ans. Le conseil délibère en reconnaissant l’opportunité de ce transfert et décide d'en reporter l'examen dans l’exercice de 1845… ».

Le 28 septembre 1845, la proposition de translation du cimetière sur le terrain « communal dit de l’Allemagne » est examinée à nouveau par le conseil municipal : « … Le conseil considère que le communal de l'Allemagne était on ne peut mieux placer pour cette translation ; à deux pas de l'église, ce qui est très économique pour les familles et le curé accompagnant les corps ; que le terrain très sec et très élevé était à plus de 40 mètres des habitations isolées ; que le nouveau cimetière se trouvant à 100 mètres de l'ancien, faciliterait le transfert des matériaux ;  la proposition est acceptée à l'unanimité pour la construction du nouveau cimetière sur le terrain communal de l'Allemagne. »

Les cimetières

Le communal de l’Allemagne est une pelouse de 128,70 ares numéroté A 560 sur le cadastre de 1844. Cette pelouse servait peut-être de sablière. Elle appartient à la commune d’Eysines jusqu’en 1862, où M. Vézia en acquiert environ 25 ares et plus d’un hectare vont à M. Touret gendre Lagorce à Bordeaux.

En octobre 1845, M. Vezia fait de nouvelles propositions au préfet qui les communique au conseil municipal. Cependant cette nouvelle proposition est « …moins avantageuse que la première, qui permettait d'avoir un terrain convenable pour une somme moindre de 1000 francs. Que la commune perdait en outre, un journal de sablière en adoptant la proposition de Monsieur Vézia. La proposition est rejetée à l'unanimité, la proposition du conseil du 28 septembre 1845 est toujours d'actualité et la demande réitéré à Monsieur le Préfet de bien vouloir prendre un arrêté pour autoriser la translation du cimetière vers le communal de l'Allemagne. » En novembre M. Vézia fait une nouvelle proposition pour son terrain à l’Allemagne, proposition acceptée.

La pétition du 11 juin : les noms et les signatures (archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)
La pétition du 11 juin : les noms et les signatures (archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)

La pétition du 11 juin : les noms et les signatures (archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)

Une pétition du 11 juin 1846 est envoyée au préfet contre la translation du cimetière à l’Allemagne, le terrain étant inapproprié pour des inhumations. Les signataires sont tous propriétaires à Eysines : MM Lemotheux et Barrière, docteurs médecins - M Pallard, lithographe à Bordeaux – M Farinel, ancien conseiller municipal – M. Poinstaud, ancien maire – M. Pierre Bert, boulanger à Bordeaux – M Caperson ancien ? à Bordeaux – MM Préclos, E. Legris, H. Devalr, Bréson, Berniaud, Ducros négociants à Bordeaux.

Le 6 juillet 1846, une lettre de M. le Préfet indique que la translation du cimetière à l’Allemagne présente des difficultés relevées sur un rapport de l’ingénieur des Mines, le conseil a ajourné la délibération jusqu’à de nouvelles offres de M. Vézia.

Entre septembre et novembre 1846, M. Vézia fait de nouvelles offres, une commission est nommée pour étudier ses propositions et finalement le 15 novembre « une commission de trois personnes du conseil est chargée de trouver sur la commune un terrain propice et de toute convenance pour y établir le nouveau cimetière ».

L’année 1847 arrive et le conseil n’a toujours pas pris de décision, car le préfet demande encore une enquête sur la qualité du sol du terrain de l’Allemagne… et en août 1847 Monsieur le Ministre de l’Intérieur rejette la proposition du conseil municipal et invite celui-ci à trouver un autre emplacement que celui du communal de l'Allemagne. Suite à ce refus catégorique, le conseil réétudie les propositions de Monsieur Vézia qui en fait d’autres…mais le conseil refuse à nouveau. Et le 19 décembre 1847 « Monsieur le Maire, déclare que le cimetière actuel déborde, que la commune a épuisé ses ressources pour construire la nouvelle mairie et l'école communale. Et que sa position fiscale vient encore d'être aggravée par la démolition du clocher de l'église frappée par la foudre dans la journée du 07 décembre courant.

Que l'achat d'un terrain pour y établir un cimetière, nécessite un déboursé de la somme de 1500 francs qu'en outre, son éloignement de l'église rajouterait de nouvelles dépenses de tous genres à la commune et à chaque habitant de celle-ci en particulier. »

Le 14 mai 1848, une délibération du conseil municipal décide « à la grande majorité que cette translation si souvent demandée soit enfin accordée sur le terrain communal de l'Allemagne. Que si on a quelques craintes que le terrain soit trop humide, Monsieur le Préfet veuille bien lui envoyer quatre membres de la commission sanitaire. Lesquels pourront se convaincre que le terrain est parfaitement convenable et dans les meilleures conditions. Qu'il est temps que toute une commune ne soit plus sacrifiée aux exigences d'un seul homme, que les temps sont passés où la matière électorale peut être travaillée, que sans un gouvernement de tous pour tous et pas par tous les moyens administratifs ne sont plus de mise, que la trinité adoptée pour devise ne sera pas un vain mot et que justice nous sera enfin rendu après dix années d'attente. »

Effectivement cela fait déjà dix années que l’on parle de déplacer le cimetière, l’année 1848 se termine !

En novembre 1849 le docteur Barrière, membre du conseil municipal et propriétaire du grand domaine de Bois Salut, offre à la commune un emplacement pour construire une nouvelle église, un terrain pour son nouveau cimetière et propose aussi de loger gratuitement le curé l'espace de trois années. En décembre 1849, la proposition du docteur Barrière est acceptée, mais …

En 1850, une enquête de commodo incommodo est menée au sujet de la nécessité ou non du transfert du cimetière. M Farinel, propriétaire au Grand Louis écrit : «…on y aspire des exhalaisons malsaines. Des miasmes provenant du cimetière nuisent à la santé des habitants…le cimetière a toujours été trop petit pour notre population de 2500 âmes… »

En août 1851, la commission chargée par le conseil de la proposition d'un terrain propice à la translation du cimetière déclare avoir retenu 5 terrains allant de 50 à 77 ares pour des prix allant de 600 à 2000 francs. C'est le terrain numéro 3 d'une superficie de 66 ares au lieu-dit la Mission, au prix de 1800 francs appartenant à Monsieur Ponson qui est retenu. Une proposition est faite à 1 500 Francs. Mais les finances municipales ne permettent toujours pas d’effectuer la translation.

Le lieu-dit la Mission et les maisons 1320 et 1321 sont les maisons de M. Grifoulet ! (Cadastre 1844)
Le lieu-dit la Mission et les maisons 1320 et 1321 sont les maisons de M. Grifoulet ! (Cadastre 1844)

Le lieu-dit la Mission et les maisons 1320 et 1321 sont les maisons de M. Grifoulet ! (Cadastre 1844)

Les inhumations continuent et M. Grifoulet (Rifoulet ?) propriétaire d’une maison attenante au cimetière se plaint :

 « …Depuis 5 à 6 ans, on ensevelit les morts à 25 cm à toucher les murs de ladite maison ce qui empêche depuis longtemps l’exposant de louer les appartements de sa maison qui donnent sur le cimetière…. De vous prier monsieur le Préfet, de vouloir bien ordonner que l’ensevelissement ne se fasse dans le cimetière qu’à la distance voulue par les lois, d’une maison d’habitation… »

A partir de mars 1857, des courriers sont échangés entre la mairie et la famille Ponson et enfin le 12 octobre 1860, chez maître Pierre Guilhem à Bordeaux, la vente du terrain de la famille Ponson à la ville d’Eysines est signée, achat pour la somme de 1 400 francs, d’une pièce de 67 ares en nature de vigne et pelouse au lieudit la Mission, près du Bourg d’Eysines, suivant contrat signé le 2 juin 1858 chez M° Guilhem.

Le cimetière du Bourg, au lieu-dit La Mission

Dès 1858, le cimetière semble recevoir ses premières sépultures. En août 1861, le muret le délimitant est construit. L’achat des concessions perpétuelles débute le 25 mars 1866. Jusqu’en 1868, quatre concessions sont achetées chaque année, puis huit en 1869, cinq en 1870 etc…

 1876 : plan du cimetière et des premières concessions (archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)

1876 : plan du cimetière et des premières concessions (archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)

En 1869, le chemin vicinal n°1(avenue de la Libération) est redressé.  M Anizan, entrepreneur, est chargé de ce travail et reçoit des consignes de la municipalité : « …Pendant tout le temps qu’il se trouvera des ossements sous le chantier de déblaiement des terrains du cimetière pour le percement de ladite rue, le sieur s’engage à faire ramasser et mettre de côté tous lesdits ossements pour qu’on puisse ensemble les faire transporter dans le cimetière communal. De son côté le sieur Guiraud au nom de la commune, promet de payer à l’entrepreneur des travaux la somme de 3 francs par jour pendant tout le temps que les ouvriers rencontreront des ossements dans leur chantier en assez grande quantité pour leur occasionner une perte de temps équivalente à la somme qui doit leur être payée… » Ces transferts d’ossements vont se poursuivre jusqu’en 1876 et en novembre 1877, un projet d’ossuaire est envisagé.

Tracé de l’avenue de la Libération et de la place du 4 septembre sur l’emplacement du cimetière et de l’église (Dessin de Michel Baron)

Tracé de l’avenue de la Libération et de la place du 4 septembre sur l’emplacement du cimetière et de l’église (Dessin de Michel Baron)

En 1878, on ouvre une porte d’1,20m dans le mur nord pour faciliter les travaux lors du creusement des tombes.

Le 11 novembre 1877, on envisage le,

Le 9 avril 1885 le creusement d’un puits envisagé dès novembre 1877, est adopté et en août 1885 la construction du puits est faite grâce à une souscription publique de 416,70 francs ; mais il coûte 816 francs, les 400 francs supplémentaires sont pris sur les fonds disponibles.

Dans les années 1880 à 1895, beaucoup de familles eysinaises achètent une concession. En effet, l’activité maraîchère connait une belle prospérité et l’achat des concessions se fait en même temps que la construction ou l’agrandissement de leurs maisons.

En 1887 on achète un char pour le transport des corps. En 1892, un arrêté municipal stipule :« On ne doit pénétrer que par l’entrée principale ; le fossoyeur doit être âgé au moins de 21 ans ; nul ne doit avoir de clef excepté le maire ; enterrement sur autorisation écrite ».

1897 : plan du cimetière (archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)

1897 : plan du cimetière (archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)

En 1896, le conseil municipal décide à l’unanimité la construction d’une clôture de Gironde de 200 m de long pour clore les abords du cimetière et de la sablière. Sur le plan de 1897, le cimetière est bordé par deux chemins, celui du Haillan et celui du Taillan, il jouxte aussi la vigne de M. Mondon et celle de Raymond Meynard, ainsi qu’une de ses terres.

En 1900, il y a cent cinquante-quatre concessions à perpétuité mais nous ne savons pas combien de concessions temporaires. Les sépultures à perpétuité se trouvent au bord des allées principales, les autres sont à l’intérieur de ces « carrés ».

Les agrandissements :

Plan du cimetière après agrandissement : à gauche avec la Croix du sable à droite avec la croix de fer (Archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)
Plan du cimetière après agrandissement : à gauche avec la Croix du sable à droite avec la croix de fer (Archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)

Plan du cimetière après agrandissement : à gauche avec la Croix du sable à droite avec la croix de fer (Archives municipales, photo Connaissance d’Eysines)

En 1928, la première extension, autour de la croix du sable sur le terrain communal est faite, puis vers 1950/60 la seconde dans le triangle le long de la rue du Taillan. En 1960, les achats de terrain de 16 ares à M Eyquem puis de 7,60 ares à M Brondeau permettent un nouvel agrandissement. En octobre 1996, la dernière extension est réalisée et le cimetière a alors les contours que nous lui connaissons aujourd’hui.

Ce cimetière prend le nom de cimetière du Bourg, lors de la création du cimetière de Bois Gramond.

Les monuments du cimetière du Bourg

- Les croix : Elles sont au nombre de deux, chacune ayant été déplacée pour être implantée en ce lieu.

La croix de pierre, dite « croix du sable », actuellement à quelques mètres de l‘entrée principale : C’est une croix très ancienne puisqu’elle porte la date de 1542.

En janvier 1839, nous trouvons la première mention de cette croix : dans une délibération du conseil municipal concernant le choix de l’emplacement de la future mairie-école, la « place communale de la croix du sable » est désignée.

Le 27 juin 1871, Léo Drouyn vient à Eysines, il décrit la croix (qui pour lui est la croix de l’ancien cimetière qui entourait l’église romane) en ces termes : « …on trouve au milieu de la place d’Eysines une croix sur le fût de laquelle est sculpté un écusson chargé d’un chevron et au-dessous duquel on lit cette inscription :

SEIGNEVR

OU POVES CY  (S ( ?) dessiné comme un 3)

FASSES PRIE

S  DIEU POVR

LES TREPA

SES   154Z

Sur le socle, taillé en losange, on voit des écussons frustes à deux des angles et des animaux accroupis aux deux autres et dont les queues forment des arabesques sur deux des faces du socle ; sur les deux autres sont des têtes de profil dans un encadrement rond, une des têtes est celle d’une femme et l’autre celle d’un homme. Ces sortes d’ornements sont très communs dans le second quart du 16e siècle ».

Le 20 mai 1883, lors d’un conseil municipal « le maire propose de prendre une décision au sujet de la croix qui se trouve sur la place de la mairie et est dans un état de délabrement absolu. Il demande d’ordonner soit sa restauration soit son transfert sur un autre point de la commune. Le Conseil considérant que cette croix ayant déjà subi plusieurs déplacements est, sur la place actuelle, plutôt une gêne qu’un ornement mais voulant respecter un monument religieux déjà très ancien, ordonne le transfert de cette croix sur la place extérieure du cimetière et sa complète restauration en conservant tous les matériaux anciens qui pourront être utilisées ».  Le 14 décembre 1884, c’est chose faite puisque l’on paie la facture de ce déplacement.

La croix de fer de 1790 et la croix du sable de 1547
La croix de fer de 1790 et la croix du sable de 1547

La croix de fer de 1790 et la croix du sable de 1547

La croix de fer, située au centre de la première parcelle de 67 ares, elle était auparavant dans l’ancien cimetière et a été transférée en 1858 en même temps que les tombeaux. Cette croix a été érigée en 1790 pour commémorer une période de prédication par le curé Desvignes. Elle est en fer forgé, elle représente la crucifixion et les instruments de la Passion (le fouet, l’échelle, etc.). Au pied de la croix, le serpent infernal est écrasé par 6 maillons ovales. Des ornements auraient disparu (angelots et soleil) ainsi que la dorure qui sont évoqués par la délibération du 14 février 1790.

-Le monument aux morts du cimetière 

Ce monument a été élevé pour les soldats morts pour la France, durant la guerre de 1870, mais aussi les guerres coloniales (Afrique et Indochine). Il a été inauguré le 4 septembre 1910 au cours d’une imposante cérémonie décrite par le journal « Le Vétéran » du 15 décembre 1910. Financé par une souscription organisée par la 1599ème section des « Vétérans », il est dédié « aux enfants d’Eysines morts pour la France, soit sur les champs de bataille ou sous les drapeaux ».

Le monument comporte quatre faces avec les inscriptions suivantes :

1ère face : Baudon Arnaud-Baudrous Laurent-Lebel André.

2ème face : Durgeon Jean Chéri -Lafeychine Joachim - Videau Bernard-Lafon François (en face de ces 4 premiers noms, une accolade et 1870-1871) - Antoune Ulysse - Darriet Théodore - Bert Camille - Fourcet Pierre - Giraudeau Maurin - Gatineau Jean - Lagorce Louis - Baron Albert Louis - Canouville Adolphe - Seurin Paul - Lagueyte.

 

3ème face : 1870-1871.AUX ENFANTS D’EYSINES MORTS POUR LA PATRIE.R. Minvielle Archte(sur le socle).

4ème face : Monument érigé par souscription publique sur l’initiative de la 1599° Section des Vétérans des Armées de Terre et de Mer… 1870- 1871. Aimé Miqueau président, inauguré et remis à la Municipalité, Aladin Miqueau Maire, le 4 septembre 1910.

Comme pour tout monument, des noms ont été omis et d’autres posent questions !

Ce monument est prolongé par un caveau sur lequel on peut lire : « ICI REPOSENT LES ENFANTS D’EYSINES MORTS POUR LA PATRIE ».

Autour du socle du monument et du caveau, diverses plaques ont été disposées ; elles semblent provenir de tombes en déshérence. Elles concernent trois soldats de la première guerre : Cazenave Norbert, Perey Gabriel, Nougueyrède ; deux de la seconde guerre : Tamarelle Nestor, Clémenceau Raoul et une d’Indochine : Touya Jean-Louis.

le monument et Michel Baron pendant la visite d'octobre 2019

le monument et Michel Baron pendant la visite d'octobre 2019

Les descriptions des sépultures et l’évocation de la vie des eysinais inhumés ont été faites lors de la visite que nous avons organisée en octobre 2019. Ce document vous a été communiqué en novembre 2019 et il se trouve aussi sur notre blog.

 

Michel Baron, Marie-Hélène Guillemet, Dany Lagnès, Michel Legros, Elisabeth Roux

Tag(s) : #Histoire
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