Affiche et tract diffusés
Environ cinquante personnes se sont retrouvées devant le château de Lescombes pour participer à notre balade sur les anciennes terres de la maison noble de Laplane. Le soleil et une douce chaleur étaient aussi au rendez-vous.
Marie-Hélène a présenté notre circuit en précisant que la maison noble de Laplane occupait une surface considérable, face aux constructions du vieux quartier de Lescombes. L’évolution du domaine au cours de nombreux siècles s’est révélée un exemple remarquable de la transmission et du morcellement d’un grand domaine hérité du Moyen-Age. Suite à ce morcellement, la physionomie de tout ce quartier de notre ville a été transformée par des phases successives d’urbanisation : fin XIXème et début XXème siècles, puis fin du XXème siècle et enfin début du XXIème siècle.
Premières explications devant le château et en chemin vers le pigeonnier
Devant le château, Elisabeth a évoqué les noms des différents propriétaires en insistant sur quelques-uns d’entre eux, du XVIème siècle à la Révolution et au XIXème siècle. L’évolution du bâti du château et de ses bâtiments de servitude, aujourd’hui disparus, a été rappelée en fonction d’écrits historiques attestés. Puis, nous nous sommes dirigés vers le pigeonnier pour raconter son histoire.
Le château et le pigeonnier depuis l’avenue Jean Mermoz
Nous avons quitté le château et commencé la déambulation par le rond-point, puis l’avenue Jean Mermoz. Chaque maison côté impair a été évoquée avec l’année d’achat du terrain, l’année de la construction de la maison et bien sûr le nom du propriétaire. Nous avons insisté sur la qualité du bâti par des Eysinais, maraîchers pour la plupart (une seule maison est construite par un charpentier), et surtout sur la transmission de génération en génération dans les mêmes familles jusqu’à ces toutes dernières années.
Devant une maison maraîchère avenue du Taillan et devant Clos de Lescombes rue de la Lande Blanche
Notre circuit a emprunté ensuite la rue de la Tour, puis des sentiers nous amenant au chemin de Magéric. Arrivés rue de La Lande Blanche, nous nous sommes attardés un moment devant Clos Lescombes et nous avons évoqué l’achat de cette propriété par un bordelais, comme cela fut le cas pour Rosario avenue du Taillan. Ces deux constructions, plus grandioses que nos maisons maraîchères cependant d’une belle qualité architecturale, ont vu se succéder de nombreux propriétaires. Après Clos Lescombes, nous avons rejoint l’avenue du Taillan par l’avenue René Antoune en présentant les diverses constructions comme nous l’avions fait rue J Mermoz. Puis nous avons terminé notre périple à la villa Rosario.
En chemin avenue René Antoune et un des arrêts sur l’avenue René Antoune
L’histoire que nous avons racontée n’a volontairement concerné que le château et son domaine, histoire déjà fort longue ! Notre promenade a duré deux heures. Nous remercions notre auditoire, curieux et intéressé, de nous avoir suivi à la découverte de ce quartier constitué autour du Château de Lescombes.
Pour satisfaire la curiosité de chacun, un livret a été édité. Nous l’avons proposé à nos visiteurs au prix de 4 €. Il est aussi disponible à notre local sur demande accompagnée d’un chèque et de votre adresse !
Marie-Hélène Guillemet, Elisabeth Roux, photos Michel Legros, son Gilbert Sifre.