Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Voici notre deuxième dossier sur l’usine d’équarrissage. Le premier vous expliquait le fonctionnement de cet établissement présent pendant plus d’un siècle à Eysines. Aujourd’hui, nous vous en présentons les propriétaires et le personnel.

Le prochain document sera quant à lui consacré aux animaux ordinaires mais surtout aux plus extraordinaires qui y ont été traités.

Comme pour la première partie, nous avons effectué des recherches aux archives municipales, départementales et à celles de Bordeaux Métropole. De plus, M Philippe Médan, ancien directeur des établissements Médan, petit fils et héritier de Pierre Médan a répondu à nos très nombreuses questions avec une disponibilité et une gentillesse remarquable. Il nous a aussi fourni des photos qu’il nous a autorisées à reproduire. Nous le remercions vivement, car sans lui ce travail serait très incomplet !

 

Les différents propriétaires :(rédigé d’après les matrices cadastrales, le dossier3 J 1 aux archives municipales ; l’état civil de Bruges aux archives Bordeaux Métropole ; les dossiers 5 M 386 et 5 M 464, la fiche matricule de Pierre Médan aux archives départementales et les souvenirs de Philippe Médan)

- M Jean Balland et son fils Jean Claude Balland, fondateur et propriétaires de 1852 à 1904 environ.

*Nous ne sommes pas sûrs de l’orthographe de Balland que l’on trouve écrit avec un d ou sans à la fin du patronyme. Cependant Balland comporte un d sur le registre d’état civil de Bruges pour le mariage de 1863, nous adoptons donc cette écriture.

Signatures de M. Jean Balland en 1877 puis en 1893
Signatures de M. Jean Balland en 1877 puis en 1893

Signatures de M. Jean Balland en 1877 puis en 1893

M Jean Balland est né entre 1812 et 1814. Malgré nos recherches, nous n’avons pas trouvé sa naissance ni son décès en consultant les registres de Bruges, Eysines et le Bouscat. Peut-être faudrait-il consulter les registres de Bordeaux, mais les listes sont si longues… M Jean Balland se déclare équarrisseur sur plusieurs documents que ce soit en 1872 lors du recensement de la population où il semble habiter au Breteuil, mais aussi en 1893 lors du mariage de son fils.

Jean Balland achète une parcelle à Lescombes (C 1344) dont une partie est au Petit Brillau et l’autre au Breteuil. Au Petit Brillau, il fait construire trois maisons en 1856, 1860 et 1864 où il loge le personnel ; une maison-bureau datée de 1863 est aussi située au Petit Brillau ainsi que la fabrique d’engrais agrandie ou reconstruite en 1871.  Au Breteuil, il y a une fabrique d’engrais, un séchoir, un magasin, des écuries, un hangar à fourrages et un logement.

Jean Claude Balland est né vers 1834. Il se marie à Bruges le 2 juin 1893 avec Antoinette Cécile Maurel, 25 ans, native de Bordeaux. Lors de son mariage, il déclare être né à Bruges mais nous n’avons pas retrouvé son acte de naissance. Il est alors « propriétaire » et veuf de Jeanne Hugues. Son père semble lui donner l’ensemble de ses biens, en 1889.

L’acte de mariage de Jean-Claude Balland et Antoinette Maurel en 1893 à Bruges
L’acte de mariage de Jean-Claude Balland et Antoinette Maurel en 1893 à Bruges

L’acte de mariage de Jean-Claude Balland et Antoinette Maurel en 1893 à Bruges

On peut rajouter que MM. Balland père et fils sont aussi propriétaires du Moulin de Lalande (= Landemoulin ou Moulin Blanc), pour le moulin lui-même (parcelle A 473) ainsi que maison, remise et magasin (parcelle A 476) de 1889 à 1893 pour Jean Balland et de 1893 à 1923 pour son fils Jean Claude, qui vend à M Clavé Célestin et son épouse née Serres.

                - Henri Chaigneau de 1904 ? à 1949

M. Henri Chaigneau acquiert de Jean-Claude Balland l’ensemble des propriétés de Petit Brillau et du Breteuil vers 1904.  M. Henri Chaigneau habite à Bordeaux, avenue Carnot ou rue Jean Jacques Rousseau. En 1884, il est conseiller général de la Gironde.

                -Pierre Médan de 1949 à 1971, Pierre et Philippe Médan de 1963 à 1971 :

Pierre Médan est né le 7 mai 1889 à Simacourbe, dans les Hautes-Pyrénées. Rosalie Marie Médan, sa mère de vingt ans est célibataire. Peu de temps après la naissance de Pierre, elle vient travailler à Eysines, peut-être comme employée de maison et laisse son fils dans sa famille. Le 11 décembre 1891, Rosalie Médan se marie à Eysines avec Pierre Aulibé, natif des Basses Pyrénées. Ils habitent Lescombes et sont tous deux jardiniers ; ils achètent vers 1926 une partie du « bourdieu de Ferron ».  Rosalie décède à Eysines le 5 mai 1937.

L’acte de mariage de Rosalie Médan et Pierre Aulibé en 1891 à Eysines
L’acte de mariage de Rosalie Médan et Pierre Aulibé en 1891 à Eysines

L’acte de mariage de Rosalie Médan et Pierre Aulibé en 1891 à Eysines

Pierre Médan rejoint sa mère à Eysines sans doute au début du XXème siècle. Pierre va à l’école de garçons à Eysines et à 12 ans se fait embaucher comme journalier pour bêcher les jardins.

En 1910, il est exempté de service militaire. En 1911, Pierre a 22 ans, il est domestique, ouvrier agricole chez M Adolphe Curat mais aussi muletier à l’équarrissage.

Pierre Médan à l’équarrissage, le plus à gauche sur la photo (Photo de M. Philippe Médan)

Pierre Médan à l’équarrissage, le plus à gauche sur la photo (Photo de M. Philippe Médan)

A la déclaration de guerre, il est contremaître à l’équarrissage et est classé dans le service auxiliaire. Le 6 mars 1916, Pierre se marie avec Jeanne Marthe Ségurel . Du 15 février 1915 au 30 septembre 1916, il est affecté à la 18ème compagnie d’infirmier, puis en sursis d’appel et maintenu à l’usine d’équarrissage jusqu’au 10 septembre 1917. Il repart à la 15ème section d’infirmier et le 1er octobre 1917, il est affecté aux formations sanitaires en Italie jusqu’en août 1918 et à nouveau en sursis d’appel chez Chaigneau jusqu’à la fin de la guerre.

La famille de Pierre Médan habite au Breteuil dans une maison sur le domaine de l’équarrissage. Henri René Médan naît le 2 décembre 1918 puis en décembre 1920 des jumeaux, Jean et Marcelin, qui ne survivent qu’une journée. Guy, né en mai 1922, décède de la rougeole, en avril 1924.

En 1925, Pierre achète la maison C990 (située entre les rues Danet et Parenteau) à Henri Chaigneau et la revend en 1929 à Guillaume Lucat.

En 1930, Jeanne Marthe Ségurel, l’épouse de Pierre Médan est atteinte de maladie incurable et Pierre Médan cherche un établissement spécial pour son hospitalisation.

En 1933, Pierre Médan fait construire une maison juste à côté de l’usine (actuellement avenue Antoune). La même année, il se fâche avec M. Chaigneau et quitte l’équarrissage d’Eysines. Il loue un clos d’équarrissage à Parempuyre au lieu-dit Bois de Caudegrand. Ce clos est sommairement installé, les bâtiments tombent en ruine. Le 2 janvier 1938, il demande l’autorisation à M. le Préfet d’installer dans la même commune, au lieudit Croix de Pinon, une usine d’équarrissage pourvue d’un matériel répondant aux besoins de l’industrie et aux nécessités sanitaires. Cette usine est destinée à utiliser à des fins agricoles, tous les animaux morts ou vivants impropres à l’alimentation humaine. Bien sûr, il y a des oppositions mais le 15 juillet 1938, la commission émet un avis favorable. Il semble que M. Chaigneau n’ait guère apprécié cet établissement qui lui fait une vive concurrence.

M. Médan et son personnel (Photos de M. Philippe Médan)
M. Médan et son personnel (Photos de M. Philippe Médan)

M. Médan et son personnel (Photos de M. Philippe Médan)

Après la mort de M Chaigneau, en 1949, Pierre Médan achète, à sa veuve, l’usine en rente viagère. Il exploite cette usine jusqu’en 1971 où il remet l’entreprise à son petit-fils Philippe. Pierre Médan décède en 1976.

Philippe Médan travaille avec son grand-père dès 1963 mais il prend la direction effective de l’usine le 1er janvier 1971 ; l’affaire ne compte plus alors qu’une dizaine d’employés. Philippe décide de changer d’orientation : il arrête l’usine d’équarrissage (trop de soucis relationnels avec le voisinage, etc…), licencie les quelques employés qui restent et ouvre un négoce d’engrais.

Philippe Médan prend sa retraite en 2005 en laissant l’entreprise à ses deux fils : Jean-Philippe et Pierre.

Le personnel de l’équarrissage :(rédigé d’après les états nominatifs, un dossier « accidents du travail » aux archives municipales et les souvenirs de Philippe Médan)

Du temps de M. Chaigneau, il y a au moins une secrétaire mais M Médan est seul pour gérer l’usine, il fait appel à un comptable pour les écritures.

En 1856, nous trouvons au Breteuil, deux familles (Berninet et Lameyrac) logées dans les maisons situées sur les propriétés de M. Balland. Il y a trois équarrisseurs-ses ; ces deux familles sont parentes l’épouse de l’un est la sœur de l’autre.

En 1866, au Breteuil, cinq familles sont logées dans les maisons situées sur les propriétés de M. Balland. Il y a un charretier et quatre équarrisseurs-ses, dont les deux familles de 1856.

Jusqu’à la fin du siècle, sur les états nominatifs nous relevons seulement deux ou trois familles travaillant à l’équarrissage puis : en 1906, six familles ; en 1911, dix ; en 1921, treize ; en 1926, douze ; en1931 et 1936, quatorze.

Durant la seconde guerre mondiale, il y a trois femmes de ménages qui préparent les repas pour le personnel et la famille Médan. Dans l’enceinte de l’usine, des porcs sont élevés et des jardiniers cultivent les légumes. M Médan sait aussi faire des échanges pour trouver à nourrir le personnel qui effectue un travail pénible et qui doit être bien nourri. On mange alors tous ensemble dans la véranda de la maison de M. Médan.

Jusque dans les années 1960, l’usine emploie une cinquantaine de personnes, hommes et femmes, peut-être un pourcentage plus important de femmes. Le pelage des bêtes n’est pas un travail difficile, plutôt minutieux qui convient aux femmes ; elles découpent aussi les animaux.

Citons quelques noms parmi les derniers employés de l’usine d’équarrissage : Courbin, Bouza, Ménigaut, Maire, Bernède, Cazade, Daurat …

Les accidents relevés entre 1906 et 1933 sont nombreux (23 années comptabilisées, il manque les années de 1911 à 1914) (Dossier des archives municipales, voir l’article complet paru en juillet 2019) : 143 accidents dont 131 à l’usine. Les accidents hors usine se produisent dans la rue, la plupart sont dus à des morsures de chiens lors du ramassage des animaux errants. Il y a alors un traitement à l’institut Pasteur pour les cas les plus graves. Trois cas sont recensés à la gare lors de chargement et déchargement de produits ; le plus grave est celui arrivé à Jean Galerne en février 1918 avec une jambe fracturée et un repos de 3 à 6 mois !  45 % des blessures sont occasionnées aux bras et aux mains, et 25% aux jambes et pieds. Le dos est lui aussi mis à rude épreuve car les charges sont souvent de 100kg et les déchirures musculaires sont importantes à plus de 10%. Les arrêts de travail sont établis le plus souvent par le docteur Daureillan à Eysines et quelques-uns par le docteur Lapouble. Cinq ouvriers n’habitant pas Eysines vont consulter leurs médecins à Bordeaux, Le Haillan, Mérignac et Caudéran. Les repos administrés vont de quelques jours à plus d’un mois de repos ; 47% sont de 2 semaines, 30% d’une semaine, 12% d’un mois, 6% de quelques jours et 2 cas graves pour plus d’un mois : nous avons cité plus haut l’accident survenu à  Jean Galerne, Jean Bassibey en janvier 1915 tombe d’une charrette et se fracture une jambe.

L’équarrissage sur le cadastre de 1967

L’équarrissage sur le cadastre de 1967

Les accidents relevés entre 1906 et 1933 sont nombreux (23 années comptabilisées, il manque les années de 1911 à 1914) (Dossier des archives municipales, voir l’article complet paru en juillet 2019) : 143 accidents dont 131 à l’usine. Les accidents hors usine se produisent dans la rue, la plupart sont dus à des morsures de chiens lors du ramassage des animaux errants. Il y a alors un traitement à l’institut Pasteur pour les cas les plus graves. Trois cas sont recensés à la gare lors de chargement et déchargement de produits ; le plus grave est celui arrivé à Jean Galerne en février 1918 avec une jambe fracturée et un repos de 3 à 6 mois !  45 % des blessures sont occasionnées aux bras et aux mains, et 25% aux jambes et pieds. Le dos est lui aussi mis à rude épreuve car les charges sont souvent de 100kg et les déchirures musculaires sont importantes à plus de 10%. Les arrêts de travail sont établis le plus souvent par le docteur Daureillan à Eysines et quelques-uns par le docteur Lapouble. Cinq ouvriers n’habitant pas Eysines vont consulter leurs médecins à Bordeaux, Le Haillan, Mérignac et Caudéran. Les repos administrés vont de quelques jours à plus d’un mois de repos ; 47% sont de 2 semaines, 30% d’une semaine, 12% d’un mois, 6% de quelques jours et 2 cas graves pour plus d’un mois : nous avons cité plus haut l’accident survenu à Jean Galerne, Jean Bassibey en janvier 1915 tombe d’une charrette et se fracture une jambe.

Des employés fidèles :

Jean Guillot, né en 1844, est embauché comme charretier en 1896 et semble rester jusqu’à la grande guerre.

Guillaume Marcouly né en 1863 à Tonneins, est manœuvre en 1901 puis mécanicien-chauffeur en 1906 jusqu’en 1921.

Victor Baptiste Ordoquy, né en 1864 dans le Loir et Cher, est journalier en 1901, puis boucher en 1906. Il décède en 1916.

Marguerite Basque née Boulan en 1876, est journalière de 1921 en 1931, elle habite La Forêt et semble être veuve.

Des familles sont employées à l’équarrissage, certaines pendant toute la durée de cette entreprise, même lorsque le propriétaire change. Ces familles habitent au Breteuil ou dans les quartiers eysinais proches :  Lescombes, Le Bourg et La Forêt. Des équarrisseurs viennent sans doute aussi des villages alentour.

Famille Berninet : en 1856, Jean Berninet a 36 ans son fils Jean 6 ans. Jean fils travaille à l’équarrissage jusqu’en 1891 au moins.

Famille Courbin : en 1881, André Courbin, 45 ans, est charretier. En 1896 son fils Lucien (ou Pierre) né en 1870 est charretier équarrisseur, en 1911 il est contremaître. André, né en 1894 et Arnaud né en 1901 sont équarrisseurs. Gaston né en 1901 est manœuvre en 1931 puis contremaitre en 1936…. Philippe Médan se souvient de cette famille Courbin qui fera partie des derniers employés en 1971 ! Lucien est accidenté 7 fois pour des plaies à la main, des contusions à la jambe des ruptures musculaires, etc..avec chaque fois 15 jours de repos. Gaston est mordu par un chien et est traité durant 20 jours à l’Institut Pasteur ; Marcel 2 fois pour une chute et une fois pour une piqûre avec en général 2 à 3 semaines d’arrêt de travail ; Maurice 2 chutes avec 10 à 15 jours de repos ; etc…

Famille Daurat :  Marguerite Daurat, née Langlade en 1884 à Gujan, est manœuvre en 1926, habite La Forêt ; ses fils, André né en 1907 et René né en 1902 ainsi que son épouse Emilie sont tous trois manœuvres en 1931 ; René est charpentier en 1936. Philippe Médan se souvient de cette famille Daurat ! René se fait mordre par un chien, Marcelle est blessée au genou, Marc se blesse 4 fois, dont 2 déchirures musculaires qui lui vaut un arrêt de 12 jours, Jean se blesse à la jambe et au bras 15 jours de repos, le jeune Edmont de 16 ans se blesse à la jambe.

Famille Cazade : en 1931 et 1936 Jean Cazade né en 1906 à Loubens est chauffeur, cette famille restera jusqu’à la fin en 1971.

Famille Bernède : Pierre né en 1908 est manœuvre en 1931, encore une famille présente jusqu’en 1971 comme les familles Courbin, Daurat, Cazade...

Jean Daniel Galerne lors du mariage de son frère en 1920 (Photos des héritiers de M. Viaud)
Jean Daniel Galerne lors du mariage de son frère en 1920 (Photos des héritiers de M. Viaud)

Jean Daniel Galerne lors du mariage de son frère en 1920 (Photos des héritiers de M. Viaud)

Famille Galerne (Merci aux héritiers Galerne pour les précisions familiales et la photo du mariage de Marcel René Galerne et Marie Madeleine Gaulin, en 1920)

 Jean Daniel Galerne, né le 20 mai 1900 au Haillan (Le Bondayre,) vient vivre avec sa famille à la Forêt sans doute avant 1911. A 16 ans, il est déjà équarrisseur chez Chaigneau ; le 4 avril 1916, il se fait mordre à la main droite par un chien, le Dr Daureillan lui prescrit 20 jours de repos. Le 21 février 1918, à la gare d’Eysines, il se fracture la jambe gauche et le Dr Daureillan émet un premier avis pour un repos de 3 à 6 mois. Du 18 mars 1920 au 1er mars 1922, il est incorporé dans l’aviation pour son service militaire. Nous pensons que Jean Daniel reprend son activité chez Chaigneau, à son retour. Le 27 mai 1922 Jean Daniel épouse Eugénie Brette à Eysines. Ils ont un fils Jean André le 22 décembre 1923. A partir de 1924, nous ne savons pas où vit la petite famille, mais par le livret militaire de Jean Daniel, en mai 1927 son adresse est au Haillan, quartier Balot. En 1931, Jean Daniel habite au Breteuil chez Chaigneau avec son épouse, Jean André et Jeannie née en 1929. Jean Daniel Galerne décède à Eysines le 14 janvier 1936.

Le père de Jean Daniel, prénommé Léonard ou Jean, né en 1852 à Chamberet (Corrèze) est journalier agricole à sa naissance puis ouvrier agricole ; sa mère prénommée, Engrâce Marie, est blanchisseuse. Cependant en 1931, son père de 79 ans est manœuvre et sa maman de 64 ans est journalière, l’un et l’autre chez Chaigneau. Ils habitent toujours à La Forêt.

Maintenant vous pensez tout savoir sur l’histoire de l’usine d’équarrissage d’Eysines. Eh bien ! non, il vous reste à découvrir des choses un peu plus inattendues concernant les animaux traités par cette usine. Certains méritent vraiment tout notre intérêt. Restez curieux !!!

Marie-Hélène Guillemet, Dany Lagnès, Paulette Laguerre, Michel Legros, Elisabeth Roux.

Tag(s) : #Histoire
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :